Historique
La Procession du Car d'Or termine son tour en ville par la remontée de la Rampe Sainte-Waudru. Depuis longtemps, l'endroit était auréolé, même pour les participants de la Procession, d'une sorte de légende liée à l'ambiance très particulière dans ce lieu. Une fois passé le coin du bas de la Rampe, on ne pouvait plus considérer qu'il s'agissait encore d'une procession ni religieuse ni historique, il fallait parler d'un folklore authentique et d'un style tout à fait différent.
Le public de jeunes massé là, dans l'attente du Car d'Or où trône la châsse de Madame sainte Waudru, était très exubérant, chahuteur et volontiers moqueur mais sans méchanceté aucune. La présence policière, en cet endroit, fut longtemps réduite à sa plus simple expression avec un seul agent débonnaire. A la faveur des charges, assez facilement contenues par les premiers rangs, il arrivait fréquemment que le représentant de l'ordre fût littéralement aspiré dans la foule, jusqu'à l'énième rang, avant de pouvoir regagner, dans la bonne humeur, sa place au milieu du pavé. Son képi suivait le même chemin mais souvent avec un certain décalage dans le temps. L'on chahutait gentiment les groupes et les acteurs de la procession et l'on chantait quelques chansons pas toujours bien adaptées à la circonstance mais tout se passait dans la bonne humeur.
En 1988, cependant, lors de la célébration du treizième centenaire de la mort de Sainte Waudru, l'afflux de public était nettement plus important et, cette année-là, les règles du jeu ont subitement changé : les premiers rangs n'avaient plus la force de contenir les charges et celles-ci venaient s'écraser contre le mur de soutènement (de ce que nous appellerons le chemin de ronde de la Collégiale), empêchant le passage correct et en sécurité des groupes de la Procession. Beaucoup de ceux-ci ont dû négocier leur passage en file indienne (ce qui est très difficile lorsque l'on porte un reliquaire dont le brancard nécessite la présence de deux ou trois porteurs de front) et certains d'entre eux furent déviés par la rue du Chapitre, sur l'autre côté de la Collégiale.
Cependant, lorsqu'un représentant de la Procession demandait un peu de calme pour le passage des chevaux (ceux-ci sont souvent très impressionnés par la présence de la masse d'un public aussi remuant pouvaient partir en panique), il y avait une certaine réponse favorable et à aucun moment l'incident ne fut vraiment à craindre.
Toutefois, il fallait bien constater l'évolution; le glissement vers une ambiance plus ''chaude'' qu'il importait de pouvoir maîtriser. Certains dans le public disaient même ''ne pas bien sentir certains énergumènes aux motivations peu claires''. Le Comité de la Procession, la Police de Mons et d'autres personnes impliquées dans l'organisation de la Ducasse traditionnelle ont donc réfléchi à la question et se sont concertés. L'année suivante, un plateau de semi-remorque était installé au confluent des rues des Sarts, Notre-Dame Débonnaire et de la Rampe Sainte-Waudru afin d'empêcher, d'une part, qu'une trop grande masse de population prenne place à cet endroit et, d'autre part, avoir une chance de mieux contenir les charges. Le public trouvant place en hauteur sur cette estrade improvisée était forcément plus calme. Dans le même temps, la police instaurait une règle de circulation dans la Rampe (entrée uniquement par le bas et sortie par le haut) et décidait d'en interdire l'accès à partir du moment où le public présent serait estimé à son maximum admissible pour des raisons de sécurité. Bien sûr, ces mesures furent critiquées et contestées. ''Vous tuez le folklore !'' La police était désormais présente avec un contingent beaucoup plus important et, en 1989, avait même fait appel à l'aide d'un détachement de gendarmerie gardé en réserve dans la rue des Sarts pour le cas où des débordements seraient survenus. Fort heureusement, il n'eut pas à intervenir. Les officiers de gendarmerie ont d'ailleurs admis, ce jour-là, qu'en cas d'incident ils ne pouvaient pas faire grand chose d'efficace et que le mieux était de compter sur la bonne volonté du public.
La police tenait à assumer son rôle avec fermeté et c'était à un administrateur de la Procession qu'incombait celui de jouer le tampon entre le public, exubérant et volontiers provocateur, et la police par principe intransigeante. Le Comité avait d'ailleurs pris l'initiative de faire mitrailler le bas de la Rampe par un photographe pendant toute la durée de la Procession afin de pouvoir observer et étudier, à froid, les mouvements de foule et envisager les mesures qui amèneraient à mieux cerner le problème.
D'une année à l'autre, le problème se faisait moins aigu : certains éléments plus remuants s'étant vus évincer de la Rampe, avaient pris d'autres dispositions, d'une part, et, d'autre part, le public commençait à se rendre compte spontanément de la nécessité à réagir : si les charges empêchaient le passage du cortège, la Procession serait contrainte de ne plus passer par-là et la présence même des chahuteurs deviendrait caduque. Un moyen terme s'instaurait tacitement : les groupes de la Procession passaient en sécurité mais, entre-temps, les charges pouvaient avoir lieu.
Le Comité de la Procession souhaitait vivement trouver le moyen de contacter les principaux meneurs pour se concerter avec eux mais la chose s'avérait pratiquement impossible entre deux Ducasses. D'autant plus que très peu étaient connus et que la plupart ne se connaissaient pas entre eux.
Vers 1993, des jeunes venaient trouver le commissaire de Police présent sur place pour lui dire leur désir de collaborer activement à l'amélioration de la situation en maintenant l'ambiance festive et exubérante tout en collaborant au maintien de l'ordre. L'idée allait faire son chemin : l'année suivante, l'administrateur de la Procession en charge du bas de la Rampe Sainte-Waudru collectait une quarantaine de noms de volontaires et, en 1995, la Procession du Car d'Or mettait à leur disposition un Tee-shirt spécialement conçu pour la circonstance : jaune au logo noir (les couleurs du chapitre noble des chanoinesses montoises). Le groupe travaillait en étroite collaboration avec la police communale et le délégué de la Procession. La bonne volonté et l'enthousiasme étaient si manifestes que la police demanda aux ''Remparts'' leur aide pour ouvrir la sortie des acteurs du Lumeçon à la fin du combat, sur la Grand'Place.
Le groupe ne fonctionnait pas au petit bonheur mais se réunissait avant et après les ducasses pour préparer et évaluer son travail dans un souci d'être en prise avec l'événement, d'améliorer ses prestations, de rectifier d'une année à l'autre les erreurs commises et de rechercher une meilleure efficacité tant au niveau de l'ambiance de Ducasse que de la sécurisation. C'est ainsi que, constatant que la présence de groupes musicaux avait un effet apaisant, ils ont fait la promotion des chansons de circonstance et ont commencé par les réapprendre, les répéter pour pouvoir les reprendre en choeur et entraîner le public de la Rampe à chanter avec eux. Ils ont distribué dans la foule, chaque année, plusieurs centaines de feuillets reprenant les couplets des chansons proposées. L'improvisation, fille de la spontanéité, est souvent particulièrement bienvenue. Elle aide, en tout cas, à conserver l'aspect ludique et festif propre à l'esprit de la Ducasse de Mons.
En aucun cas, les ''Geins des Remparts'', comme ils ont choisi de s'appeler, n'ont un rôle de police et il est parfois difficile, sur le coup, de se situer exactement, d'avoir toujours l'attitude ou la réaction appropriée. C'est aussi à cela que servent les séances d'évaluation et de préparation. C'est aussi pour cela qu’ils acceptent avec humilité les remarques et critiques qui leur sont formulées. Rien n'est jamais gagné et tout doit toujours être remis en question.
Très vite, la police autant que le Comité de la Procession ont reconnu cette efficacité et ont encouragé l'esprit de camaraderie à la recherche de perfectibilité ainsi que de remise en question animant le groupe. Celui-ci a été amené à se choisir des responsables parmi lesquels le Comité de la Procession en a appelés pour avoir un rôle de ''commissaires'' responsables (chaque groupe du cortège est accompagné et encadré par un(e) ou des commissaires) dont le rôle spécifique sera d'assurer la coordination entre le cortège et le public.
Dès 1998, la couleur du T-shirt a été modifiée en fonction de l'intervention sur la Grand'Place : le jaune est, en effet, la couleur de Saint-Georges et ne doit être portée que par lui. Les ''Geins des Remparts'' y ont donc renoncé pour adopter une couleur non encore utilisée dans ce cadre : l'orange. Il est permis de n'être pas très chaud pour ce choix mais il faut en tout cas reconnaître qu'il est révélateur d'un esprit de service et de disponibilité vis-à-vis de La Ducasse, c'est-à-dire, des organisateurs (Ville de Mons, Lumeçon, Police, Comité de la Procession) mais aussi du public qui est la justification suprême des festivités multiséculaires et bien vivantes (donc en constante évolution) qui font frissonner de bonheur, chaque année, notre bonne ville de Mons, ses habitants et ses chambourlettes.
Il est vrai que l'idéal serait sans doute que toute la Ducasse puisse se dérouler dans un énorme esprit de fête et de fraternité et que l'on puisse voir, d'année en année, moins de police et plus de fête. C'est aussi le souhait des policiers : eux aussi ont envie de faire la fête !
Qu'il me soit permis, ici, de remercier tous et chacun qui, peu à peu, à quelque échelon que ce soit, oeuvrent à la réussite de ces moments extraordinaires, si nécessaires à notre équilibre, que sont les différentes manifestations de notre Ducasse. A tous ceux qui, par leur chaleur et leur bonne humeur, par leur bonne volonté permettent le plein épanouissement d'un esprit de communauté rare. Celui qui fait qu'il n'y a plus de classes sociales ni de rivalités sourdes et que même les vieux antagonismes se trouvent remisés, le temps de quelques heures, de quelques jours, loin derrière le bonheur d'être ensemble, de faire Ducasse.
Le public de jeunes massé là, dans l'attente du Car d'Or où trône la châsse de Madame sainte Waudru, était très exubérant, chahuteur et volontiers moqueur mais sans méchanceté aucune. La présence policière, en cet endroit, fut longtemps réduite à sa plus simple expression avec un seul agent débonnaire. A la faveur des charges, assez facilement contenues par les premiers rangs, il arrivait fréquemment que le représentant de l'ordre fût littéralement aspiré dans la foule, jusqu'à l'énième rang, avant de pouvoir regagner, dans la bonne humeur, sa place au milieu du pavé. Son képi suivait le même chemin mais souvent avec un certain décalage dans le temps. L'on chahutait gentiment les groupes et les acteurs de la procession et l'on chantait quelques chansons pas toujours bien adaptées à la circonstance mais tout se passait dans la bonne humeur.
En 1988, cependant, lors de la célébration du treizième centenaire de la mort de Sainte Waudru, l'afflux de public était nettement plus important et, cette année-là, les règles du jeu ont subitement changé : les premiers rangs n'avaient plus la force de contenir les charges et celles-ci venaient s'écraser contre le mur de soutènement (de ce que nous appellerons le chemin de ronde de la Collégiale), empêchant le passage correct et en sécurité des groupes de la Procession. Beaucoup de ceux-ci ont dû négocier leur passage en file indienne (ce qui est très difficile lorsque l'on porte un reliquaire dont le brancard nécessite la présence de deux ou trois porteurs de front) et certains d'entre eux furent déviés par la rue du Chapitre, sur l'autre côté de la Collégiale.
Cependant, lorsqu'un représentant de la Procession demandait un peu de calme pour le passage des chevaux (ceux-ci sont souvent très impressionnés par la présence de la masse d'un public aussi remuant pouvaient partir en panique), il y avait une certaine réponse favorable et à aucun moment l'incident ne fut vraiment à craindre.
Toutefois, il fallait bien constater l'évolution; le glissement vers une ambiance plus ''chaude'' qu'il importait de pouvoir maîtriser. Certains dans le public disaient même ''ne pas bien sentir certains énergumènes aux motivations peu claires''. Le Comité de la Procession, la Police de Mons et d'autres personnes impliquées dans l'organisation de la Ducasse traditionnelle ont donc réfléchi à la question et se sont concertés. L'année suivante, un plateau de semi-remorque était installé au confluent des rues des Sarts, Notre-Dame Débonnaire et de la Rampe Sainte-Waudru afin d'empêcher, d'une part, qu'une trop grande masse de population prenne place à cet endroit et, d'autre part, avoir une chance de mieux contenir les charges. Le public trouvant place en hauteur sur cette estrade improvisée était forcément plus calme. Dans le même temps, la police instaurait une règle de circulation dans la Rampe (entrée uniquement par le bas et sortie par le haut) et décidait d'en interdire l'accès à partir du moment où le public présent serait estimé à son maximum admissible pour des raisons de sécurité. Bien sûr, ces mesures furent critiquées et contestées. ''Vous tuez le folklore !'' La police était désormais présente avec un contingent beaucoup plus important et, en 1989, avait même fait appel à l'aide d'un détachement de gendarmerie gardé en réserve dans la rue des Sarts pour le cas où des débordements seraient survenus. Fort heureusement, il n'eut pas à intervenir. Les officiers de gendarmerie ont d'ailleurs admis, ce jour-là, qu'en cas d'incident ils ne pouvaient pas faire grand chose d'efficace et que le mieux était de compter sur la bonne volonté du public.
La police tenait à assumer son rôle avec fermeté et c'était à un administrateur de la Procession qu'incombait celui de jouer le tampon entre le public, exubérant et volontiers provocateur, et la police par principe intransigeante. Le Comité avait d'ailleurs pris l'initiative de faire mitrailler le bas de la Rampe par un photographe pendant toute la durée de la Procession afin de pouvoir observer et étudier, à froid, les mouvements de foule et envisager les mesures qui amèneraient à mieux cerner le problème.
D'une année à l'autre, le problème se faisait moins aigu : certains éléments plus remuants s'étant vus évincer de la Rampe, avaient pris d'autres dispositions, d'une part, et, d'autre part, le public commençait à se rendre compte spontanément de la nécessité à réagir : si les charges empêchaient le passage du cortège, la Procession serait contrainte de ne plus passer par-là et la présence même des chahuteurs deviendrait caduque. Un moyen terme s'instaurait tacitement : les groupes de la Procession passaient en sécurité mais, entre-temps, les charges pouvaient avoir lieu.
Le Comité de la Procession souhaitait vivement trouver le moyen de contacter les principaux meneurs pour se concerter avec eux mais la chose s'avérait pratiquement impossible entre deux Ducasses. D'autant plus que très peu étaient connus et que la plupart ne se connaissaient pas entre eux.
Vers 1993, des jeunes venaient trouver le commissaire de Police présent sur place pour lui dire leur désir de collaborer activement à l'amélioration de la situation en maintenant l'ambiance festive et exubérante tout en collaborant au maintien de l'ordre. L'idée allait faire son chemin : l'année suivante, l'administrateur de la Procession en charge du bas de la Rampe Sainte-Waudru collectait une quarantaine de noms de volontaires et, en 1995, la Procession du Car d'Or mettait à leur disposition un Tee-shirt spécialement conçu pour la circonstance : jaune au logo noir (les couleurs du chapitre noble des chanoinesses montoises). Le groupe travaillait en étroite collaboration avec la police communale et le délégué de la Procession. La bonne volonté et l'enthousiasme étaient si manifestes que la police demanda aux ''Remparts'' leur aide pour ouvrir la sortie des acteurs du Lumeçon à la fin du combat, sur la Grand'Place.
Le groupe ne fonctionnait pas au petit bonheur mais se réunissait avant et après les ducasses pour préparer et évaluer son travail dans un souci d'être en prise avec l'événement, d'améliorer ses prestations, de rectifier d'une année à l'autre les erreurs commises et de rechercher une meilleure efficacité tant au niveau de l'ambiance de Ducasse que de la sécurisation. C'est ainsi que, constatant que la présence de groupes musicaux avait un effet apaisant, ils ont fait la promotion des chansons de circonstance et ont commencé par les réapprendre, les répéter pour pouvoir les reprendre en choeur et entraîner le public de la Rampe à chanter avec eux. Ils ont distribué dans la foule, chaque année, plusieurs centaines de feuillets reprenant les couplets des chansons proposées. L'improvisation, fille de la spontanéité, est souvent particulièrement bienvenue. Elle aide, en tout cas, à conserver l'aspect ludique et festif propre à l'esprit de la Ducasse de Mons.
En aucun cas, les ''Geins des Remparts'', comme ils ont choisi de s'appeler, n'ont un rôle de police et il est parfois difficile, sur le coup, de se situer exactement, d'avoir toujours l'attitude ou la réaction appropriée. C'est aussi à cela que servent les séances d'évaluation et de préparation. C'est aussi pour cela qu’ils acceptent avec humilité les remarques et critiques qui leur sont formulées. Rien n'est jamais gagné et tout doit toujours être remis en question.
Très vite, la police autant que le Comité de la Procession ont reconnu cette efficacité et ont encouragé l'esprit de camaraderie à la recherche de perfectibilité ainsi que de remise en question animant le groupe. Celui-ci a été amené à se choisir des responsables parmi lesquels le Comité de la Procession en a appelés pour avoir un rôle de ''commissaires'' responsables (chaque groupe du cortège est accompagné et encadré par un(e) ou des commissaires) dont le rôle spécifique sera d'assurer la coordination entre le cortège et le public.
Dès 1998, la couleur du T-shirt a été modifiée en fonction de l'intervention sur la Grand'Place : le jaune est, en effet, la couleur de Saint-Georges et ne doit être portée que par lui. Les ''Geins des Remparts'' y ont donc renoncé pour adopter une couleur non encore utilisée dans ce cadre : l'orange. Il est permis de n'être pas très chaud pour ce choix mais il faut en tout cas reconnaître qu'il est révélateur d'un esprit de service et de disponibilité vis-à-vis de La Ducasse, c'est-à-dire, des organisateurs (Ville de Mons, Lumeçon, Police, Comité de la Procession) mais aussi du public qui est la justification suprême des festivités multiséculaires et bien vivantes (donc en constante évolution) qui font frissonner de bonheur, chaque année, notre bonne ville de Mons, ses habitants et ses chambourlettes.
Il est vrai que l'idéal serait sans doute que toute la Ducasse puisse se dérouler dans un énorme esprit de fête et de fraternité et que l'on puisse voir, d'année en année, moins de police et plus de fête. C'est aussi le souhait des policiers : eux aussi ont envie de faire la fête !
Qu'il me soit permis, ici, de remercier tous et chacun qui, peu à peu, à quelque échelon que ce soit, oeuvrent à la réussite de ces moments extraordinaires, si nécessaires à notre équilibre, que sont les différentes manifestations de notre Ducasse. A tous ceux qui, par leur chaleur et leur bonne humeur, par leur bonne volonté permettent le plein épanouissement d'un esprit de communauté rare. Celui qui fait qu'il n'y a plus de classes sociales ni de rivalités sourdes et que même les vieux antagonismes se trouvent remisés, le temps de quelques heures, de quelques jours, loin derrière le bonheur d'être ensemble, de faire Ducasse.